Standard & Poor's a abaissé la perspective de la note de la dette italienne. Et pourtant, contrairement à la Grèce, les marchés ont peu bougé. Décryptage d'un paradoxe.
Pourquoi S&P a-t-il baissé la note de l'Italie?
C'est avant tout le manque de perspective de croissance qui inquiète l'agence de notation. Au premier trimestre, le PIB a progressé de seulement 0,1 % contre 0,8% en moyenne dans l'UE et il ne devrait guère dépasser 1% sur l'année. Selon l'OCDE, la troisième puissance européenne ne va pas retrouver son niveau d'avant crise avant 2013. L'Italie ne peut donc pas compter sur une forte croissance pour réduire le poids de sa dette, qui représente 119% du PIB, soit un niveau plus élevé qu'en Espagne et en Irlande. D'où les appels récents du FMI à des réformes structurelles "courageuses" pour améliorer la productivité. Or "le dernier plan national de réformes présenté en avril est vide", tranche Paola Monperrus-Veroni, économiste au Crédit Agricole.
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Article link, Pourquoi S&P ne déstabilise pas l'Italie
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